Ça repart pour La Belle-Croix en août

Ça repart pour La Belle-Croix en août

«Le restaurant ouvre le 12 août avec une carte simplifiée. L’ouverture officielle aura lieu le 19 septembre 2019 à 19 h 19. Un repas de gala et une carte plus étoffée seront proposés», indique Bernard Charrière. Le copropriétaire de cette bâtisse historique et protégée a confié les fourneaux à Manuel Fernandes. «C’est un très bon cuisinier. Il a fait son apprentissage au restaurant Le Pont-de-Brent et a travaillé durant un an à l’Hôtel-de-Ville de Crissier.» Une équipe de onze personnes fera tourner l’établissement qui compte vingt chambres. Bernard Charrière s’est associé à Frédéric Waeber, un ami d’enfance, pour gérer l’exploitation de l’hôtel-restaurant.

Concernant l’histoire de La Belle-Croix, les informations données par la petite-fille d’un ancien propriétaire et les recherches dans les archives cantonales ont permis à Bernard Charrière de retrouver les origines de la construction du bâtiment. Après avoir été la propriété d’un capitaine de l’armée napoléonienne, le domaine est repris vers 1826 par le marquis François-Xavier de Champagne et son épouse Marie-Françoise, née Chaney. Sur ce domaine de plusieurs hectares qui s’étendait de la gare jusque vers l’actuelle usine Nespresso, le couple fait construire un édifice en pierre et sur le devant de la propriété un jardin à la française dont subsistent encore les vieux platanes et marronniers.

En 1860, un certain François Ayer rachète la propriété pour en faire un établissement public et Le Châtelet, la maison du jardinier qui abrite aujourd’hui deux chambres d’hôtel. Un an plus tard, le domaine du «château de la Belle Croix», ainsi dénommé dans un document d’époque, reçoit l’autorisation d’exercer comme auberge pour les voyageurs de la gare de Romont inaugurée en 1861.

MAUD TORNARE